La place de la prière :
L’absolu de l’homme, vu comme un frère, ne va pas sans l’absolu de Dieu (et vice-versa)
La prière (contemplative) : qui fait partie de la Mission du prêtre.
La Parole lue, méditée et partagée
L’Eucharistie : (Elle est à la base d’une prière contemplative, nourrie de la Parole de Dieu et qui nous appelle à « persévérer dans la fréquentation du Seigneur Jésus. »)
Eucharistie célébrée : elle est au cœur de la vie du prêtre, et particulièrement du disciple de Charles de Foucauld. Elle est au cœur de la vie d’une communauté.
Eucharistie contemplée : ce qu’on appelle l’adoration eucharistique («une adoration régulière et prolongée»), qu’avec ma famille spirituelle je ne vois pas comme une dévotion refuge près du tabernacle, mais plutôt comme la contemplation de Celui qui, en donnant sa vie par amour est source de salut pour le monde et nous envoie en mission. Il s’agit d’une certaine gratuité, disponibilité pour Dieu, si nous voulons le reconnaître en chacun de nos frères et être capables de la même disponibilité pour eux.
Eucharistie vécue : L’essentiel, n’est-il pas de faire de nos vies une offrande qui plaise au Seigneur ( Cf. prière eucharistique IV : « Qu’ils soient eux-mêmes dans le Christ une vivante offrande à la louange de ta gloire »), à travers la vie de tous les jours, pas seulement dans « la fonction » de prêtre, mais dans tout ce qui fait l’ordinaire d’une existence : occupations et relations. « Celui qui dit : J’aime Dieu et qui n’aime pas son frère, celui-là est un menteur. » Rencontrer le Seigneur dans la prière pour mieux le rencontrer dans nos frères et vice-versa : c’est un va-et-vient nécessaire. Etre disponible à Dieu dans la prière permet d’être plus disponible à tout frère accueilli ou rencontré. Parce que ce n’est pas forcément au moment où l’on est le plus libre qu’il faut se rendre disponible. Le temps donné à Dieu dans la prière nous apprend la gratuité.
Au tournant des années 1907-08, fr. Charles n’a pu célébrer l’Eucharistie, et il a été toute une période sans pouvoir conserver la présence eucharistique. C’est là particulièrement qu’il a appris à faire de son existence une vie eucharistique.
Et les autres sacrements, comme signes de la présence, de la vie et de l’amour de Dieu, sacrements proposés par l’Église qui doit elle-même faire signe de ce Dieu de vie et d’amour.
Ces dernières années, à travers la réflexion ‘Aller au cœur de la foi’, particulièrement avec le cheminement de la veillée pascale, et les suites de cette réflexion, à travers aussi l’accompagnement d’adultes vers le baptême, j’ai redécouvert la place des sacrements comme expérience de foi, comme expérience pascale, et toute la place des gestes symboliques dans les célébrations.
Je n’ai pas comptabilisé tous les baptêmes ou mariages célébrés… sans parler du pardon de Dieu donné, des personnes qui ont reçu l’onction des malades dans des contextes très divers.
Mais c’est toujours une joie d’apporter ainsi le signe de cette présence aimante, salvatrice, vivifiante de Dieu.