Projet personnel et projet de Dieu . « Dieu écrit droit avec des lignes courbes »
- Du projet initial en direction de l’Afrique quand j’étais enfant (1942) qui ne se réalise pas parce qu’ on m’en a détourné, au départ vers la RCA, en 1975, juste au moment où, en acceptant un nouveau poste dans le diocèse, j’avais tiré un trait sur ce projet, exprimé à 2 reprises quelques années avant.
- du "NON" à une grosse structure après mes 7 ans comme responsable de 2 paroisses (dont l’une avec 2 églises) et responsable de secteur à un "OUI" à la responsabilité de 2 paroisses en 97…
Je m’explique : je désirais souffler, avoir une charge moins lourde à la périphérie nantaise de préférence, ne plus être responsable de secteur. C’est ainsi que j’ai été nommé à Orvault-bourg. C’était une paroisse importante, mais il n’y avait plus qu’un seul clocher (même s’il y avait 2 chapelles de quartier). J’avais assez à faire comme cela.
Mais 4 ans plus tard, on m’a demandé de prendre en plus l’autre paroisse d’Orvault, tournée vers Nantes, Ste Bernadette, paroisse nouvelle que les paroisiens aînés avaient contribué à construire et à faire vivre, alors qu’Orvault bourg était une paroisse ancienne, encore rurale quelques dizaines d’années avant.
J’ai demandé conseil… et j’ai fini par accepter, me rendant disponible pour cette mission d’Eglise… en posant mes conditions de durée : 3 à 4 ans maximum. Au bout de 4 ans, nous étions en plein remodelage : il n’était pas sage de partir à ce moment-là. Je suis resté une année supplémentaire à 2 conditions (qui m’ont été accordées) : que j’aie un lieu et un temps pour prendre de la distance avec le travail pastoral immédiat, et souffler. Je partais le dimanche en fin d’après-midi, et je ne rentrais que le mardi au début de l’après-midi. Ca a été bénéfique et pour moi, et pour la pastorale paroissiale… Parce que du coup il n’y avait pas de prêtre présent le lundi. Mais il pouvait y avoir des sépultures. Comme l’accompagnement des familles en deuil existait déjà, certains membres de l’équipe ont accepté de conduire les offices. C’était dans les toutes premières expériences sur l’agglomération nantaise. Et ça c’est fort bien passé, parce la communauté y avait été préparée les semaines précédentes, et parce qu’on prenait le soin d’informer les familles, sans les piéger : si elles voulaient l’eucharistie, ce ne pouvait être le lundi.