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Nous voici entrés dans le temps de l’Avent. Sur la paroisse, ce temps est marqué par les textes de la liturgie, notamment les extraits du livre d’Isaïe que nous entendons chaque dimanche. Avec des images fortes, Isaïe évoque un monde voulu par Dieu : « La montagne du Seigneur s’élèvera plus haut que les monts… Vers elle afflueront toutes les nations et viendront des peuples nombreux ». « Le loup habitera avec l’agneau, … la vache et l’ourse auront même pâture, … il n’y aura plus de mal ni de corruption sur ma montagne sainte ». « Le pays aride, qu’il exulte et fleurisse comme la rose, qu’il se couvre de fleurs des champs ».[…]
 

Donatien et Oana Pavageau nous partagent et témoignent les 5 ans vécus à Madagascar de 19h à 20h30 salle St Vincent à Thouaré. Chacun apporte un apéritif à partager.

Pour voir l’affiche

Pour lire le texte de l’homélie

Notre ancien évêque, Jean-Paul James, avait coutume de dire que l’Église vit sur 2 jambes, les paroisses d’un côté, les mouvements et associations de fidèles de l’autre. Les paroisses sont des structures organiques de l’Église qui font partie de l’organisation que l’Église s’est donnée pour permettre aux fidèles du Christ de vivre leur relation au Christ là où ils habitent, par la célébration des messes, l’administration des sacrements (baptême, 1^ère communion, confirmation, pardon, mariage, sacrement des malades). Les paroisses s’adressent donc à tous les disciples catholiques du Christ, sans aucune distinction.[…]
 

« Amour et vérité se rencontrent, justice et paix s’embrassent (Psaume 84, 11)

           Il ne peut y avoir de paix sans justice. Dans un article paru dans la revue protestante Réforme, Antoine Nouis, directeur, invite à faire la distinction entre la pax romana et le shalom biblique. Il dit que « La première était une paix qui s’appuyait sur la puissance incontestée des Romains ». Certaines guerres étaient nécessaires, mais elles se déroulaient à la périphérie. Lorsque les peuples étaient soumis, Rome collaborait avec les classes supérieures autochtones pour imposer la loi de l’Empire. Cette paix favorisait le commerce qui se faisait au profit des élites. Cette conception de la paix n’est pas celle de l’Évangile précise l’auteur. Lorsque Jésus dit à ses disciples : « Je vous laisse la paix », il prend soin de préciser que « je ne vous la donne pas comme le monde la donne » (Jn 14, 27). La paix dont parlent les Évangiles s’inscrit dans le shalom biblique, indissociable de la justice. Alors que la paix romaine repose sur la domination, les prophètes d’Israël affirment que la paix ne saurait venir tant que régnerait l’injustice parmi le peuple. Le shalom induit un minimum de bien-être matériel et la prospérité qui consiste à vivre sans être menacé par la violence ou la faim. Une société qui jouit du shalom n’est pas seulement une société sans conflit ouvert, mais une société où les gens vivent de façon paisible. Le shalom biblique implique la reconnaissance des droits des populations locales et la justice pour tous. (Réforme, Juillet 2025) […]